Tour Eiffel en allumettes : les juges du « Guinness World Records » invalident la tentative de record

Mesurée à 7,19 m, la tour Eiffel de Richard Plaud, un Poitevin installé en Charente-Maritime, a finalement été disqualifiée. Le maquettiste, qui n’a pas utilisé des allumettes soufrées, voit son rêve partir en fumée.

Richard Plaud, lors de la construction de sa tour Eiffel avant sa tentative de record du monde./LP/Fabien Paillot
Richard Plaud, lors de la construction de sa tour Eiffel avant sa tentative de record du monde./LP/Fabien Paillot

    Richard Plaud, le maquettiste qui rêvait d’inscrire son nom au « Guinness World Records », n’a finalement pas décroché le record mondial de la plus haute tour Eiffel en allumettes. Appelés à se prononcer sur cette maquette officiellement mesurée à 7,19 m, les juges britanniques viennent d’invalider cette tentative tricolore. La raison ? Ce Poitevin de 47 ans, installé à Montpellier-de-Médillan (Charente-Maritime), n’a pas utilisé des allumettes réglementaires « à bout rouge, soufré ».

    Lassé de leur « couper la tête », Richard Plaud avait très tôt pris contact avec le principal fabricant français pour se fournir en matière première, des tiges en bois livrées sans soufre, par cartons de 15 kg. Après huit années d’effort et l’assemblage de 706 900 allumettes, le quadragénaire pensait ainsi cocher toutes les cases. « C’est décevant, frustrant, incompréhensible et pas très fair-play », estime Richard Plaud qui a pourtant fourni aux juges toutes les factures d’achat.

    « C’est une part de rêve qui s’échappe »

    « Ils ont estimé que ces allumettes n’étaient pas commercialisables en l’état. C’est une part de rêve qui s’échappe », commente le maquettiste qui a vu passer près de 4 000 personnes à Saujon, début janvier, lors de la présentation de sa tour Eiffel. Richard Plaud espère encore bénéficier d’un recours « mais les juges ne sont pas tenus d’y répondre. Leur décision est définitive et sans appel… »



    Piqué au vif, le maquettiste n’entend pas baisser les bras et réfléchit à un nouveau projet. « Ça m’ennuie de rester sur un échec », confirme Richard Plaud qui ambitionne plus que jamais de décrocher un record mondial. S’il ne souhaite pas dévoiler ses intentions, il pourrait cette fois délaisser les allumettes pour se lancer dans l’impression 3D « mais toujours avec une maquette de grande envergure ».