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Conflans Saint-Honorine : un enseignant décapité pour avoir montré les caricatures de Mahomet en classe

Un homme a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans Saint-Honorine (Yvelines). Son agresseur présumé a été tué par balles par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise).

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Un homme a été décapité ce vendredi après-midi sur le territoire de la commune de Conflans Saint-Honorine (Yvelines).

Pris en chasse par des policiers de la Bac quelques centaines de mètres plus loin, dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise), le suspect aurait menacé les agents avec un couteau.

Les policiers ont alors ouvert le feu, le blessant grièvement par balles. Il a succombé à ses blessures. Selon BFM TV, il était âgé de 18 ans et était né à Moscou.

Le parquet national antiterroriste saisi

Le parquet antiterroriste annonce être saisi. L’enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », selon une source policière.

La Sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la police et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies.

Quatre personnes, dont un mineur, ont été placées en garde à vue dans la soirée de vendredi à samedi, selon une source judiciaire qui précise que ces personnes sont issues de l’entourage familial de l’assaillant.

Lors d’un cours sur la liberté d’expression

Les faits se sont déroulés vers 17 heures, près d’un établissement scolaire. La victime est un professeur d’histoire du collège du Bois-d’Aulne à Conflans Sainte-Honorine ayant montré les caricatures de Mahomet en classe lors d’un cours sur la liberté d’expression.

Selon nos confrères d’Actu17, l’assaillant a revendiqué son acte sur Twitter, en diffusant la photo de la victime décédée. « A Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad », a-t-il écrit. Son compte a été suspendu.

Macron sur place, l’Assemblée nationale debout

Emmanuel Macron est arrivé peu après 21 heures au collège Bois d’Aulne, où enseignait le professeur d’histoire décapité, a constaté une journaliste de l’AFP. Le chef de l’Etat doit y échanger avec les enseignants de l’établissement. Gérald Darmanin, en déplacement au Maroc, rentre en urgence à Paris.

Dans une ambiance empreinte d’émotion, les députés se sont levés à l’Assemblée nationale pour « saluer la mémoire » de l’enseignant décapité.

Très affecté, le président de séance Hugues Renson (LREM) a pris la parole juste avant l’interruption des débats à 20 heures. « Nous avons appris avec effroi l’abominable attentat qui s’est produit. Au nom de la représentation nationale, en notre nom à tous, je tiens à saluer la mémoire de la victime. »

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